DES PLANTES ET DES POISSONS
PLANTES AQUATIQUES ENVAHISSANTES
Prolifération de Jussie ( jussie à grandes fleurs Ludwigia grandiflora (Michx.) Greuter & Burdet, 1987 et la Jussie rampante - Ludwigia peploides (Kunth) P.H.Raven, 1963) dans la Garonne de l’élodées du Canada, des myriophylles originaires d'Amérique du Nord et du Sud (Myriophyllum aquaticum (Vell.) Verdc., 1973), d'Afrique et d'Asie, les plantes aquatiques invasives sont à l’origine de problèmes eutrophisation du milieu aquatique.
Depuis plusieurs années dans différentes régions françaises. Ces espèces végétales ont été Importées, de façon volontaire, au cours des années passées pour des raisons commerciales et la décoration de bassins privés puis ont été disséminées dans le milieu naturel. La présence de divers produits chimiques tels les nitrates utilisés comme fertilisants pour l’agriculture modifient de façon notoire la biochimie de l’écosystème de manière très importante, produisant des changements significatifs dans sa structure donc un effet plus que néfaste sur les poissons.
Cette prolifération de plantes invasives provoque une altération profonde de la qualité de l’eau.
Par un déficit en oxygène surtout la nuit période ou se reproduisent certains poissons dont les Aloses.
Sur le canal latéral à la Garonne elles arrivent a stopper les bateaux de plaisances en s’emmêlant dans les hélices.
Phénomène de respiration végétale sans photosynthèse et lors de la décomposition des masses végétales,
Elles empêchent la pratique de la pêche .
La présence massive de plantes aquatiques et autochtones ou non et le signe d’une dégradation importante de l’écosystème.
Ajoutez a cela la présence de gros prédateurs tel le silure glane, le cormoran, l’aigrette blanche, le héron cendré, les goelands et les mouettes. Ne nous étonnons pas de la disparition de certain poissons
POISSONS DISPARUS TOTALEMENT
L’esturgeon de Garonne (Acipenser sturio L. 1758), le créa des pêcheurs de Garonne.
Le petit hotu (Parachondrostoma toxostoma ou Chondrostoma toxostoma (Vallot, 1837)la Soffie ou la Soiffe régionalement la mélinque ou siège grise.
Le mulet (Mugis ramada Cuvier 1828) et autres genres, Ils remontaient la Garonne par milliers à l’heure ou j’écris il n’y en pas un seul.
POISSONS DEVENUS RARISSIMES
La gremille (Acerina cernua (L., 1758) ou Gymnocephalus cernua (L., 1758)
Le barbeau (Barbus barbus (L.., 1758)
La vandoise (Leuciscus leuciscus (L.., 1758) Siege blanche
La bouvière (Rhodeus sericeus (Bloch 1782)
Le saumon atlantique (Salmo salar L.., 1758)
La truite de mer (Salmo trutta trutta (L.., 1758)
La perche (Perca fluviatilis L.., 1758) Jadis très abondante chassée de son habitat par la sandre
Le brochet (Esox lucius L.., 1758) Il reste quelques énormes spécimens trop vieux pour se reproduire
La tanche (Tinca tinca, 1758). présente dans quelques étangs de gravières
La loche de rivière (Cobitis taenia L.. 1758) je connais plusieurs endroits oui il en existe (ruisseau)
POISSONS MOINS RARES
Le gardon (Rutilus rutilus (L.., 1758)
Le rotengle (Scardinius erythrophthalmus (L.., 1758)
Le carassin (Carassius carassius (L.., 1758)
POISSONS COMMUNS
Carpe (Cyprinus carpio L.., 1758)
Ablette (Alburnus alburnus (L.., 1758)
Chevesne ( Squalius cephalus (L.., 1758)
Goujon (Gobio gobio (L.., 1758)il est possible de faire une friture en Garonne
Brême bordelière (Blicca bjoerkna (L.., 1758)Poisson invasif
Brême commune (Abramis brama (L.., 1758)
POISSONS NUISIBLES OU INDESIRABLES
La perche soleil (Lepomis gibbosus (L.., 1758). Appelé aussi montre ou calicoba. Même famille que le Black bass (Centrarchidés)
La sandre (Sander lucioperca (L., 1758) ou (Stizostedion lucioperca)
Le poisson chat (Ictilarus nebulosus Le Sueur 1919) et( Ictilarus mela Rafinesque 1820) excellent comestible quand ils sont de bonne taille mais hautement nuisibles
Le goujon asiatique (Pseudorasbora parva (Temminck & Schlegel, 1846). Tres bon comestible mais porteur du Sphaerothecum destruens il propage une redoutable mycose, cousine de la fameuse chytride qui a décimé les grenouilles et crapauds du monde entier ces dernières décennies.
Le black bass ( Micropterus salmoîdes Lacepede 1802) excellent comestible d’une simplicité déconcertante à prendre au leurre j’ai appris quelques trucs pratiquement infaillible d’un américain pêcheur d’Achigan en vacances sur le Lot
N.B Dans une enquête menée conjointement par le CEMAGREF et l'ONEMA le BLACK BASS figure dans la liste des espèces invasives et indésirables tout comme le silure du reste.
Le silure (Silurus glanis. L.., 1758)Véritable goinfre qui mange tout ce qui passe a saportée canards, pigeons qui tombent des nid ou qui viennent boire ,ragondin, poissons migrateursqu’il attend au passe ou à l’entrée des échèles a poissons En partie responsable de la réfaction des Aloses et des Mulets.
CES DEUX DERNIERS FONT LA JOIE DES MARCHANDS HALIEUTISTES