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LA GREMILLE EN COLERE
16 décembre 2014

ENLÈVEMENT DES EMBÂCLES SUR LA GARONNE

Après la crue de juin 2013, une campagne d'enlèvement des embâcles qui s'étaient formés sur la Garonne a été organisée par l’État (Direction départementale des territoires).

Face au calendrier contraint et au vu de l'ampleur de l'opération, celle-ci a dû être décomposée en deux phases. La première, la plus urgente, a consisté en l'enlèvement des embâcles entre Fos et Montréjeau, au deuxième semestre 2013. Plus de 900 000 € ont été affectés à ces travaux.
La seconde phase a démarré début septembre 2014 et consiste à traiter les embâcles sur le reste du linéaire de la Garonne impacté par la crue, jusqu'à Portet-sur-Garonne.

 Et a Agen on récupère les bois flottés des autres voir photos

                                                            QUE FAIT NOTRE AAPPPMA BAILLEUSE DU LOT DE PECHE

                                                                                                  Que dit laloi

Pour rappel "AAPPMA " veut dire "Association Agrée de Pêche et de Protection des Milieux Aquatiques". Je pense que la Garonne en fait partie. 

Rassurez vous elle ne fait rien à part de donner a manger aux cormorans (Qui ont deserté la Garonne par manqur de nourriture) et au grebes en alevinant les lacs.

  Chaque A.A.P.P.M.A. devra mettre en œuvre un plan de Gestion Piscicole conforme aux orientations fixées par la Fédération Départementale.

Ce plan visé par l’administration s’articulera autour de 3 axes :

A - La protection des milieux aquatiques et la gestion des ressources piscicoles.

B - L’organisation et la promotion de la pêche de loisir.

C - Le suivi et l’évaluation des actions entreprises.

Organisation de la pêche en eau douce

La pêche de loisir
 

Les associations agréées de pêche et de pisciculture (ou selon leur appellation moderne les AAPPMA, associations agréées pour la pêche et la protection des milieux aquatiques) contribuent à la surveillance de la pêche, exploitent les droits de pêche qu’elles détiennent, participent à la protection du patrimoine piscicole et des milieux aquatiques et effectuent des opérations de gestion piscicole.

Les associations agréées de pêcheurs amateurs aux engins et aux filets sur les eaux du domaine public ont les mêmes compétences pour les lots de pêche où leurs membres sont autorisés à pêcher.

Dans chaque département, les associations agréées de pêche et de pisciculture et l’association agréée de pêcheurs amateurs aux engins et aux filets sur les eaux du domaine public sont obligatoirement regroupées en une fédération départementale des associations agréées de pêche et de pisciculture (ou fédération des AAPPMA).


L’association a pour objet :

* de participer activement à la protection des milieux aquatiques, en particulier :– par la lutte contre le braconnage ;

* par la lutte contre la pollution des eaux ou toutes autres causes qui ont pour conséquence la destruction, la dégradation des zones essentielles à la vie du poisson; 

* d’organiser la surveillance, la gestion et l’exploitation équilibrée des droits de pêche de ses membres dans le cadre des orientations départementales de gestion piscicole des milieux aquatiques portées à sa connaissance par la fédération départementale ;

* d’effectuer, sous réserve des autorisations nécessaires, toutes les interventions de mise en valeur piscicole ;

* de favoriser les actions d’informations, de promouvoir des actions d’éducation dans les domaines de la protection des milieux aquatiques, de la pêche et de la gestion des ressources piscicoles, notamment par la mise à disposition de ses membres de plans d’eau non soumis à la législation sur la pêche.

D’une manière générale, l’association peut effectuer toutes opérations concernant directement ou indirectement l’objet de son action. 

Ces opérations s’inscrivent dans le cadre des orientations départementales définies dans les missions statutaires de la fédération. 

En conséquence, les décisions de la fédération relatives à la protection des milieux aquatiques, à la mise en valeur piscicole et à la promotion du loisir pêche s’appliquent aux associations adhérentes et à leurs membres.


Les fédérations départementales
 

Les 92 fédérations départementales des associations agréées de pêche et de pisciculture ont le caractère d’établissement d’utilité publique.  Elles sont chargées de mettre en valeur et de surveiller le domaine piscicole départemental.

A cet effet, elles participent à l’organisation de la surveillance de la pêche, à la protection du patrimoine piscicole et des milieux aquatiques. 
Elles coordonnent les actions des associations agréées de pêche et de pisciculture.
Elles exploitent, dans l’intérêt des membres des associations agréées de pêche et de pisciculture du département, les droits de pêche qu’elles détiennent. 
Elles mènent des actions d’information et d’éducation en matière de protection des milieux aquatiques. 
Elles peuvent, en outre, être chargées de toute autre mission d’intérêt général en rapport avec leurs activités

                                                                     Pour revenir aux embacles

Université de Lyon, CNRS-UMR 5600 "Environnement, Ville, Société", 18 rue Chevreul

69362, Lyon cedex 07.

                                                                                                               Résumé

Le bois mort aggrave les conséquences des crues en s’accumulant au droit d’ouvrages, mais aussi en favorisant les sapements de berge et les débordements sur les propriétés riveraines. Face à ces problèmes, les gestionnaires préconisent un entretien sectorisé reposant des objectifs clairs afin de préserver les embâcles là où ils sont écologiquement intéressants. La construction d’ouvrages de rétention, lorsque des enjeux aval existent, ainsi que l’adaptation des infrastructures au transfert de flottants peuvent également être préconisés. Une campagne de sensibilisation des citoyens pourrait être aussi effectuée afin que ceux-ci perçoivent plus positivement  ces  structures naturelles.

 Le bois mort dans les grands comme les petits cours d’eau français  ses effets sur l’hydraulique du chenal peuvent en revanche engendrer des nuisances, ce qui explique que le bois mort n’est généralement pas le bienvenu. La plupart des personnes considèrent un cours d’eau avec du bois mort comme étant à l’abandon, dégradé. D'ailleurs, la législation française impose aux riverains d’entretenir les cours d’eau, et notamment d’enlever les embâcles. Tout propriétaire d'un droit de pêche est également tenu d’enlever le bois mort sur le cours d’eau dont il a la gestion.

Les risques hydrauliques et les différentes options de gestion qui en découlent L’érosion de berge, les glissements de terrain, les ravinements mais aussi certains événements météorologiques (neige lourde, vents violents) sont les principaux mécanismes régissant l’entrée de bois dans un cours d’eau (Martin et Benda, 2001). Leur importance respective varie de l’amont vers l’aval (Keller et Swanson, 1979). Une fois dans le chenal, le bois est susceptible d’être mis en mouvement, si la taille (la largeur ou la section mouillée) et les vitesses dans le cours d’eau sont suffisamment importantes.  Dans la mesure où le bois mort présent dans les cours d’eau obstrue une partie du lit, il est susceptible de piéger des débris provenant de l’amont et de s’engraisser encore. Ces accumulations sont communément dénommées « embâcles ». Le risque d’obstruction est d’autant plus important que la rivière est de petite taille, il diminue à mesure que la largeur du cours d’eau augmente.

 Les effets hydrauliques des embâcles dans les cours d’eau sont de trois ordres:

ils réduisent la section mouillée auparavant disponible pour écouler l’eau et augmente donc la fréquence des débordements immédiatement à l’amont, ce ralentissement explique également que d’importantes quantités de sédiments peuvent être stockées à l’amont de ces structures, 2) ils contribuent à contraster les champs de vitesses, à diversifier les faciès granulométriques et donc à complexifier autour d'eux les formes fluviales, 3) ils peuvent favoriser l’érosion des berges si la position de l’accumulation contribue à augmenter la vitesse des écoulements sur la marge de la section au point que celles-ci deviennent critiques, c’est-à-dire suffisantes pour éroder la berge (voir photos).  L’intensité de ces phénomènes est d’autant plus importante que le cours d’eau est de petite taille. Il est également admis que l’embâcle joue un rôle hydraulique principalement en période de basse eau, quand sa part relative dans la masse d’eau est maximale. Ce rôle se réduit au moment des hautes eaux, le débit augmentant alors que le volume occupé par le bois dans la section est invariant.  Néanmoins, le bois mort, en tant que structure rugueuse, peut indéniablement ralentir les écoulements dans les petits cours d’eau (photographie). Le surcroît d’inondation amont qu’il peut engendrer peut être ainsi bénéfique à l’aval. Dans certaines configurations hydrographiques, il est possible que de telles structures, préservées ou recréées de toute pièce afin de répondre au principe de ralentissement dynamique des écoulements préconisé par la loi Bachelot de juillet 2003 relative aux risques naturels et technologiques puissent avoir un effet non négligeable sur la forme du pic de crue aval.  Si certains auteurs minorent le rôle hydraulique local des embâcles, en particulier sur les cours d’eau dont la largeur est supérieure à 10 m, de multiples cas soulignent que les embâcles peuvent engendrer des nuisances à l’aval dans des zones sensibles à l’inondation lorsqu’ils se forment sur des obstacles, tels que des ouvrages de franchissement, des barrages, des ponts ou des seuils). Les embâcles peuvent par ailleurs détériorer ces infrastructures .  Du fait des mutations socio-économiques contemporaines, ces problèmes se sont

accentués en France, mais aussi en Suisse et en Belgique. Suite à l'abandon des moulins hydrauliques et aux modernisations agricoles qui ont suivi la seconde guerre mondiale, les riverains ont cessé d’entretenir le lit et les berges des cours d’eau et la végétation riveraine s’est fortement développée .La compétition et le vieillissement des fûts, qui étaient auparavant taillés tous les dix ans environ lors de la coupe affouagère, expliquent que depuis 50 ans, les entrées de bois mort augmentent dans les cours d’eau. Des phénomènes d’embâcles sont ainsi de plus en plus signalés lors des crues, aggravant les dommages. De fait, quelles actions promouvoir pour gérer ce phénomène ?

 Actions à promouvoir pour gérer le risque hydraulique lié aux embâcles

 La première action, largement soutenue par l’Etat depuis 1981 avec la mise en place des contrats de rivière, concerne la restauration et l’entretien des cours d’eau. La restauration, correspond à une intervention un peu plus musclée que le simple entretien et qui fait suite à l’arrêt des pratiques traditionnelles mises en œuvre par les riverains. Partant du principe que laisser du bois mort dans le cours d'eau contribue à l'engraissement d'embâcles à l'aval, la loi relative au renforcement de la protection de l'environnement du 2 février 1995 indiquent explicitement que les propriétaires riverains sont tenus de les enlever.. La loi Barnier a également donné davantage de moyens aux collectivités pour mettre en œuvre cette politique dans le cadre d’un plan pluri-annuel d’entretien. La loi sur les risques du 30 juillet 2003 a encore facilité l'intervention de ces collectivités territoriales. Peinant à concilier ces principes hydrauliques, écologiques, économiques ou socioculturels pour satisfaire les différents usagers de la rivière, cette politique a cependant fait l’objet d’adaptations dans les années 1990 de manière à prendre en compte l’intérêt du bois mort. Un entretien dit sectorisé vise à fixer des objectifs en matière d’intervention pour ne pas systématiser celle-ci en terme de fréquence ou d’intensité sur la totalité du linéaire à la charge de la collectivité. Si la suppression des débris ligneux est parfois impérative dans les cours d’eau urbains ou les petits cours d’eau sensibles à l’inondation ou à l’érosion, cette action n'est plus la seule à être mise en œuvre. En effet, il est souvent vain et coûteux d’entretenir.Compte tenu du caractère boisé des espaces riverains, la rivière en crue transportera des bois flottés quelle que soit l'option d'entretien retenue. De plus, il existe aujourd’hui des linéaires hydrographiques étendus où la sensibilité locale à l’inondation n’est plus démontrée. 

Des ouvrages de rétention destinés à piéger les bois lors des forts débits peuvent aussi être mis en place afin de protéger les tronçons sensibles des entrées de bois provenant de secteurs amont non entretenus , et ainsi de mieux cibler les secteurs à entretenir. C’est le cas, de l’étude menée sur le bassin versant de l’Isère, réalisée entre 2001 et 2004 (Moulin et Piégay, 2004).Celle-ci a permis d’identifier les principaux mécanismes de production des débris ligneux dans le réseau hydrographique à l’amont de Grenoble, de localiser les secteurs de production et de stockage des débris ligneux et ainsi de préconiser des actions d’entretien plus strictement centrées sur les principaux secteurs de dépôts et de production.  Il est également important de mettre en œuvre dans ce domaine un programme d’éducation et de sensibilisation à l’environnement. L’effet hydraulique des embâcles n’est pas toujours évident à démontrer, surtout en période de crue, et la décision d’intervention repose largement sur des motivations et des sensibilités qui varient selon les individus et l’environnement socio-culturel. 

 

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